C'est l'histoire d'une vie, pas vraiment banale, mais où beaucoup de femmes pourraient se reconnaître.
Une rencontre inespérée, des peurs, des angoisses, des moments de solitude et de désespoir.
Des retours en arrière par lesquels le lecteur comprendra pourquoi sa vie fut une quête
éperdue de l'amour.
Marielle n'est pas une super-woman, elle n'a rien d'une pin-up, elle est loin d'être sans défauts.
Pourtant, au bout de la route, c'est la victoire de la vie et de l'espoir.
Extraits
La lueur de l'éclairage extérieur lui permit de reprendre pied dans la réalité, tant étaient rassurants tous les contours familiers des meubles et des objets qui l'entouraient. ... Au moment où elle décrocha, elle ouvrit les yeux pour la deuxième fois. La sonnerie revint lui vriller les tympans et son bras se tendit machinalement vers le téléphone posé sur une petite table à droite du divan. Elle avait tourné la tête vers Simon et voyait son visage souriant se découper, entouré d'un halo lumineux, sur le bleu des eaux du lac. Son subconscient la força à sortir de ce rêve, et elle ouvrit les yeux. Elle eut envie de regarder derrière elle et en même temps qu'une sonnerie assourdissante retentissait, un immense cargo noir se dirigeait sur eux. Même le battement des ailes des oiseaux volant autour d'eux était silencieux. Tout était calme. Devant elle, Simon ramait silencieusement en lui souriant. Marielle rêvait qu'elle flottait sur une légère embarcation au milieu d'un lac immense. ... Simon et Marielle s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre.
Elle en rêvait, elle imaginait comment elle franchissait la fenêtre pour atterrir sur le toit de la véranda, comment elle se glissait le long de la descente d'eau, comment elle contournait le jardin pour se sauver et se cacher Combien de fois n'avait-elle pas fait le projet de se sauver? Ses souvenirs se limitaient à l'arrachage des mauvaises herbes, à la vaisselle, aux fessées qui faisaient plus de mal dans le cœur et dans la tête qu'aux bras et aux jambes qui recevaient les coups.... 100 mètres plus loin. Elle imaginait voir arriver sa mère affolée, en pleurs, devant la maison, crier son prénom, lui demandant de revenir, affirmer qu'elle l'aimait. ...