Tu te trompes toi-même
Et tu voudrais toujours,
Etre fort comme un chêne
Malgré le poids des jours.
A la vie qui t'entraîne,
Farouche tu t'opposes,
Et ce mal qui t'enchaîne
Entretient ta psychose.
Tu ne veux pas vieillir,
Tu ne peux plus aimer,
Tu ne sais plus sourire
A un coeur enflammé.
Tu ne veux plus entendre
Les chères voix intérieures,
Qui pourraient te surprendre
Et embraser ton coeur.
Et l'amour n'est pour toi
Que fable ou duperie,
Mais tu pleures malgré toi
Même quand tu veux en rire.
14.08.93