Martine

La vie n'est pas un fleuve tranquille

Mais un torrent impétueux,

Et tu voudrais petite fille

Lutter contre ses flots fougueux?

Laisse-toi glisser au gré de l'eau,

Ignore les rives tentatrices,

Quand le paysage est trop beau,

Il est trompeur et plein de vices.

A l'embouchure est la lumière,

Et il faudra encore pleurer

Avant de pouvoir reconnaître

Les eaux bleues de la volupté.

Ecrit en 1987 pour une compagne d'infortune

 hospitalisée en même temps que moi.

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam