La langueur qui parfois
Encore étreint mon cœur
Est un doute planté en moi
Un parfum de malheur.
Je voudrais renoncer
Ne plus jamais vouloir
Et me laisser glisser
Vers la mort sans espoir.
Mais quand tu me regardes
Et que je sens sur moi
Tes mains devenir moites
La vie remonte en moi.
Mille fois, j'ai voulu fuir
Retourner au néant
Pour un de tes sourires
J’étouffe mes tourments.
Je laisse mon esprit
S'engourdir de bonheur
Si je te sens épris
Soudain, je n'ai plus peur.